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vendredi 25 janvier 2019Pour Ramón Espinar, un iglésiste de la première heure, "lorsque l’on n’a pas de la marge pour diriger et que l’on ne partage pas la direction que prennent les choses, il n’y a qu’une chose à faire, partir". Sinistre aveu d’échec d’un parti qui promettait tant...
La nouvelle est tombée il y a une heure : le dirigeant de Podemos Madrid abandonne la politique et démissionne de la direction locale du parti ainsi que de ses mandats de sénateur et de député régional. L’onde de choc, depuis l’épicentre du principal foyer de crise qu’est devenu Madrid, se poursuit et s’accroît. Je rappelle que les tensions perceptibles en interne dans tout le territoire ont acquis subitement une ampleur nationale avec la décision prise, la semaine dernière, par celui qui avait longtemps été le numéro 2 du parti, Íñigo Errejón, de transformer sa candidature partidaire à la présidence de l’Autonomie de Madrid en candidature d’unité sous l’égide de la maire "convergences municipales" de Madrid, Manuela Carmena, elle-même candidate pour un second mandat à la tête de la capitale et, par ailleurs, en conflit ouvert avec Pablo Iglesias.