"(...) Le « printemps » arabe est un terme fallacieux avec lequel les Occidentaux ont baptisé la série de révoltes populaires qui a ébranlé les rues arabes fin 2010, début 2011 et qui continue encore, avec tous les malheurs qui l’ont accompagné.
Le terme exact devrait être « hiver » ou « chaos » arabe. Jamais la situation des pays arabes n’a été aussi désastreuse. Des pays détruits, des morts par centaines de milliers, des réfugiés par millions et des pertes économiques en milliards de dollars. Sans compter le coût psychologique, les animosités intercommunautaires et la fuite des cerveaux.
Il est vrai que les pays arabes sont un terreau fertile pour les révoltes. Richesses mal distribuées, manque de libertés, régimes autocratiques, problèmes économiques, etc.
Mais comme expliqué précédemment, ce « printemps » n’a rien de spontané. Les activistes syriens comme Ausama Monajed ont été en relation avec Gene Sharp et financés par les mêmes organismes qui ont supporté Otpor. Le Syrien Radwan Ziadeh, (membre du Conseil National Syrien – CNS – tout comme Monajed) a été financé par la NED ; l’Égyptien Mohamed Adel a été formé par CANVAS à Belgrade en 2009. Sa formation et celle d’autres cyberactivistes égyptiens a été payée par Freedom House. Ce ne sont que des exemples : vous trouverez dans mon livre « Arabesque$ » plus de détails sur de nombreux autres cyberactivistes arabes et leur relation avec CANVAS(...)."
Voir en ligne : Et qui profite des oppresseurs ?
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